Rio +20 : Ouverture du sommet sur fond de pression sur les pollueurs

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La conférence mondiale des Nations unies sur le développement durable qui s'est ouverte à Rio au Brésil, le 20 juin 2012 a planché sur des mécanismes urgents susceptibles de contraindre les Etats pollueurs à respecter leurs engagements.

En présence de nombreuses personnalités de la planète dont le Président de la République, Chef de l'Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, la présidente du pays hôte, S.E Dilma Rousseff a, dans son allocution, plaidé pour une implication accrue des pays développement en faveur de la préservation de l'environnement

Comme l'ensemble des personnalités qui sont intervenues hier au cours de la séance inaugurale, la présidente de la République fédérative du Brésil a appelé ses pairs à faire montre de détermination, pour parvenir à la matérialisation des engagements pris en faveur de la protection de l'environnement.

Ces assises, qui se tiennent quarante ans après la conférence internationale de Stockholm sur l'environnement de 1972 , vingt ans après la conférence internationale de Rio sur l'environnement et le développement de 1992 et dix ans après le sommet mondial du développement durable tenu à Johannesburg en 2002, ont permis aux différents intervenants d'affirmer leur volonté d'inscrire les enjeux de la biodiversité au centre des préoccupations des délégations des 193 pays membres des Nations unies représentés à ce sommet, dont ils attendent qu'il énonce des mesures concrètes destinées à promouvoir la protection de la planète.

De ces diverses allocutions, il est ressorti que l'avenir de la planète est en danger ; du fait, notamment, de l'érosion continue de la biodiversité et de l'émission toujours croissante des gaz à effet de serre. Pour inverser ces fâcheuses tendances avec la contribution active de tous les Etats, les interventions des uns et des autres indiquent qu'il importe que des perspectives de développement durable s'ouvrent à tous les pays, et principalement à ceux du Sud, qui sont en droit d'attendre des Etats hautement industrialisés des soutiens financiers en contrepartie des efforts qu'ils pourraient déployer en matière de préservation des écosystèmes et de protection de l'environnement.

En raison des graves menaces écologiques qui pèsent sur la planète et qui pourraient causer d'énormes dommages environnementaux à l'horizon des années 2050/2060, il est clairement apparu à tous les intervenants de la séance inaugurale du sommet Rio+20 l'impérieuse nécessité de mettre en place, au sein du « système des Nations unies », un mécanisme devant contraindre tous les Etats à respecter leurs engagements passés et futurs. Y parviendra-t-on ? La question restera posée jusqu'à la fin des travaux du sommet