Séminaire sur le Dialogue Social dans l'Administration Publique: Place aux mécanismes d’un véritable dialogue social
A l'occasion de l'ouverture du dialogue social dans l'Administration Publique, le Ministre de la Fonction Publique, de la Réforme Administrative et de la Modernisation des Cadres Juridiques et Institutionnelles, Jean Marie Ogandaga est revenu sur l'opportunité de cette rencontre qui rentre dans le droit fil des réformes visant à asseoir la nouvelle gestion de l'agent public.
Dans son intervention, le Ministre a soutenu que le dialogue social constitue pour le gouvernement, un chantier prioritaire et un instrument de promotion de la cohésion sociale. Aussi, la problématique de ce séminaire, a-t-il poursuivi, consiste à la formulation d'une démarche efficace par l'élaboration d'un modèle viable pour paix sociale. En d'autres termes, il s'agira pour les séminaristes de faire des propositions concrètes allant dans le sens de la consolidation d'un climat social et de faire évoluer la forme actuelle du syndicalisme dans la Fonction Publique comme l’avait rappelé le Président de la république, Ali Bongo Ondimba, le 17 novembre 1014
Dans ce sens ‘’ Le dialogue social constitue donc un chantier prioritaire de la Fonction Publique, qui ambitionne de sortir d’une vision trop centralisée, vers un mode de fonctionnement participatif, plus souple et à travers lequel les partenaires sociaux et l’état-employeur peuvent avancer, main dans la main, sans remise en cause des rôles qui incombent à chacun’’ a déclaré le membre du gouvernement.
Le dialogue social dans l’administration publique vise à garantir la paix sociale et doit contribuer au fonctionnement efficient des services publics. Elle ambitionne la satisfaction et la qualité des services publics, il importe à ce titre que l’ensemble des parties déterminent par quels mécanismes ce dialogue peut être garanti. La rencontre qui s’est ouverte ce matin a l’ambition de formuler une démarche efficace susceptible de poser les bases du développement du dialogue social dans l’administration, ainsi qu’à l’élaboration d’un mode opératoire cohérent à très court terme.
‘’Il s’agit d’une condition sine qua non au bon fonctionnement des instances paritaires, en ce qu’il permet de proposer un cadre de prise en compte de la question fondamentale des critères de représentativité et, par conséquent, de légitimité des organisations syndicales’’ a indiqué Jean Marie Ogandaga avant de conclure que les présentes assises qui se terminent demain doivent faire montre d’une forte implication et d’audace. Il s’agit de traiter sans le moindre tabou tous les points qui peuvent contribuer, un tant soit peu, à l’amélioration du système des relations sociales dans l’administration publique gabonaise.