1ères Assises sociales du Gabon : Daniel Ona Ondo engage le Gouvernement face à l'urgence de la situation

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Dans son allocution ci-dessous prononcée lors de la clôture des premières assises sociales du Gabon le 26 avril 2014 à Libreville, le Première ministre, Chef du gouvernement, le Professeur Daniel Ona Ondo a réitéré l'engagement de l'équipe dont il a la charge, de ne ménager aucun effort face à l'urgence de l'heure et suivant les conclusions issues de ce premier conclave.

Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat ;

Excellences, Mesdames et Messieurs ;

Monsieur le Président de la République ;

Lorsque vous m'avez fait l'honneur de me nommer à la prestigieuse fonction de Premier ministre, Chef du gouvernement et après la mise en place de l'équipe gouvernementale, vous avez, dans une déclaration du 29 janvier 2014, présenté le nouveau Pacte Social. A cette occasion, vos très hautes instructions étaient claires ; je vous cite : « Le gouvernement que vous conduisez n'aura pas d'état de grâce, ni d'apprentissage ; il n'aura qu'un seul objectif, qu'un seul mot d'ordre : réussir ».

Les assises sociales qui viennent de se tenir et les échanges fructueux auxquels nous avons assistés exigent de mettre en oeuvre et de traduire en actions concrètes, la stratégie de lutte contre la pauvreté et la précarité.

Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat ;

La mobilisation exceptionnelle des gabonaises et des gabonais lors de ces assises traduit déjà, l'adhésion des populations au Pacte Social. Les Anciens ont parlé et partagé leur expérience, les jeunes et les Femmes ont exprimé leur ambition de prendre une part plus active dans la concrétisation de votre projet de société. La société civile et tous les acteurs étatiques ont pris l'engagement ferme de nous accompagner dans cette lutte. Il nous appartient désormais de rendre cette stratégie d'investissement humain opérationnelle.

Mesdames et Messieurs les Ministres ;

L'expression des attentes des Forces vives de la nation devrait nous interpeller ; telles sont justifiées et concrètes. Il s'agit maintenant pour nous, de nous les approprier et de leur offrir notamment, un appui financier et un accompagnement qui, par leur conditionnalité, permettront de promouvoir le développement humain. La mise en place d'un fonds pour promouvoir le microcrédit, l'amélioration du service public de l'emploi pour servir d'interface idéal entre le demandeur d'emploi et l'économie réelle, garantissant ainsi la compétitivité des entreprises, mais également la protection des intérêts de toutes les parties prenantes.

Un système de santé moderne basé sur la performance. Une communication plus engagée avec la diaspora pour savoir et comprendre ce que nous faisons afin de leur donner l'opportunité de rentrer et de capter les opportunités d'emplois qui naissent du Plan Stratégique Gabon Emergent. Tout ceci bien entendu doit se faire sous la bienveillante attention de nos anciens, de façon à nous appuyer sur leur expérience et sur leur savoir-faire.

Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat ;

En ma qualité de Premier ministre, Chef du gouvernement et au nom du gouvernement que je conduis, je prends l'engagement de ne ménager aucun effort afin de relever les défis sociaux préalablement identifiés dans la stratégie d'investissement humain du Gabon, mais surtout de tout mettre en oeuvre pour la rendre opérationnelle et concrète. Cependant, la réalisation de cette stratégie pour le bien-être de nos populations nécessite une mobilisation des moyens financiers qui passent inéluctablement par un meilleur contrôle de la dépense publique et la réduction du train de vie de l'Etat.

Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat ;

Je vous réitère donc solennellement ma détermination et celle de mon gouvernement à oeuvrer sans relâche à la concrétisation des conclusions et recommandations issues des travaux de ces assises. La pauvreté n'est pas une fatalité ; elle ne le sera pas au Gabon.

Je vous remercie.