Enseignement supérieur : Vers un dénouement de la crise

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Le Premier Ministre, Chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima qui a convoqué, le 3 avril 2013, l'ensemble du corps enseignant du supérieur en grève depuis plusieurs semaines lui a donné la date butoir du 10 avril 2013 pour s'accorder sur une suite à donner à son mouvement de grève qui pénalise durement le système éducatif au niveau des universités du Gabon et ce, au terme de plusieurs échanges qui ont révélé des dysfonctionnement au niveau de ses différentes centrales syndicales.

Entouré des ministres de l'Enseignement supérieur et ses délégués, ainsi que celui en charge du Budget et de la Fonction Publique, Raymond Ndong Sima s'est réjoui de ce que les enseignants avaient massivement effectué le déplacement de la salle de fête de l'hôtel Intercontinental de Libreville pour venir échanger avec lui sur les maux qui minent leur secteur d'activité et ce pourquoi ils sont en grève.

 Le Premier ministre a expliqué à l'assistance, composée en majorité des enseignants et chercheurs des universités gabonaises, preuves à l'appui, la démarche entreprise par le gouvernement depuis son arrivée à la primature pour satisfaire au mieux, le corps enseignant dans son travail d'éducation et de formation de l'élite nationale. il y va de la régularisation des situations administratives des enseignants et de l'îlot d'Angondjè.

Il a poursuivi en les rappelant que le traitement de leurs dossiers administratifs a été prioritaire par rapport aux autres corps de métiers. Aussi, a t-il présenté le procès-verbal de la dernière rencontre qu'il a eue avec les enseignants suivant la demande du Président du Syndicat national des enseignants et chercheurs (SNEC), Jean Rémy Yama qui semblait oublier le contenu de ce document pourtant paraphé par ses camarades et lui. Confondu dans ses propos par le Chef du gouvernement, le président du SNEC a sollicité une suspension de séance afin de se concerter avec ses amis.

A leur retour dans la salle, les enseignants et chercheurs ont, comme par enchantement, mis de l'eau dans leur vin en demandant au Premier ministre de leur indiquant le niveau d'engagement du gouvernement dans la résolution des problèmes auxquels ils sont confrontés. Raymond Ndong Sima qui entendait là faire comprendre la raison à ses interlocuteurs leur a donné la date du 10 avril 2013 comme butoir pour trouver un accord qui permettra aux deux parties d'accorder leurs violons et travailler de commun accord en afin d'éviter des conséquences catastrophiques pour les étudiants.

Il leur a également demandé de produire au gouvernement, quelques documents de salaires de leurs collègues de l'espace Cames afin de les confronter aux leurs et harmoniser ainsi leur traitement tout en tenant compte des réalités locales. C'est finalement dans un climat de compréhension mutuelle que les membres des deux syndicats (SNEC et FRAPES) et le gouvernement se sont séparés en attendant les prochaines retrouvailles qui pourraient, selon le Chef du gouvernement, se tenir avant la date fatidique du 10 avril 2013.