Un Comité de pilotage pour canaliser les investissements d'Olam au Gabon

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Plusieurs membres du gouvernement réunis autour de leur collègue en charge de l'Industrie et des Mines, Régis Immongault, le samedi, 21 avril 2012 ont décidé de la mise en place d'un comité de pilotage susceptible de renforcer et de canaliser le dispositif de gouvernance du programme d'investissements d'Olam au Gabon et ce, conformément à l'audit demandé par les plus hautes autorités du Gabon sur les investissements du groupe singapourien.

Ainsi, avec les ministres du Budget, Christiane Rose Ossoucah Raponda, des Eaux et Forêts, Gabriel Ntchango, de l'Agriculture Julien Nkoghé Békalé, de l'Education, Séraphin Moundounga et le délégué à l'Intérieur, Aimé-Popa Ntzousi Mouyama, Régis Immongault a dévoilé le plan de suivi des activités du groupe Olam par le gouvernement suivant les résultats des études menées par le cabinet international américain, McKinsey. Il s'agit d'évaluer l'impact socio-économique des investissements stratégiques d'Olam sur l'ensemble du territoire national et d'en envisager un suivi méthodique susceptible de booster cette action.

Selon le plan stratégique préconisé, le vaste chantier d'investissement du groupe Olam au Gabon englobera plus de 2,5 milliards de dollars sur la période allant de 2011 à 2012 et autour de cinq projets majeurs, dont l'huile de palme, la transformation locale du bois, les fertilisation du sol à certains endroits, la redynamisation de la culture du caoutchouc et l'aménagement de la zone économique spéciale de Nkok.

L'étude effectuée par ce cabinet américain ressort que le programme d'investissement d'Olam comporte un impact socio-économique non négligeable devant atteindre sa pleine expansion à l'horizon 2022. Aussi, les projections financières de tous les projets Olam conviennent-ils de voir un accroissement en moyenne de 1,1 % du PIB hors pétrole par an, à l'horizon 2022.

Quant à l'économie, elle devrait se diversifier avec un poids de 47% du PIB primaire, contre 15% du PIB secondaire, toujours à cette période. S'agissant toujours du chapitre des embellies, on pourra noter une croissance au solde de la balance commerciale de 32%, une création de 26 000 emplois directs et indirects à l'horizon 2022, équivalent à environ 5,2% de la population active en 2011. La rencontre des membres du gouvernement a également relevé que les zones rurales autour de Kango, Bitam, Mouila et Makokou devraient bénéficier des effets induits de ces investissements en termes de revenus et d'accès aux services sociaux de base.