Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) : le Premier ministre s’imprègne des réalités

Les questions de fonctionnement de la Commission nationale des droits de l’homme ont longuement été débattues ce jour au cours d’une séance de travail que le Premier ministre, M. Julien Nkoghe Bekale a présidée au bureau de la CNDH en présence de son président, M. Bertrand Homa Moussavou.


Cette rencontre a permis au président de cette structure d’expliquer au chef du gouvernement le fonctionnement et la nouvelle vision de cette structure chargée de défendre les droits de l’homme au Gabon. M. Bertrand Homa Moussavou a profité  de l’occasion pour présenter les difficultés liées au fonctionnement de la structure dont il a la charge. Il s’agit de l’insuffisance de trésorerie notamment, le rehaussement du budget afin que la CNDH soit aux normes conformément aux principes de Paris. Le président de cette commission souhaite un redéploiement de ses membres et une multiplication des secteurs représentés au sein de sa structure.


Soucieux des questions relatives aux droits de l’homme au Gabon, M. Julien Nkoghe Bekale a souligné l’intérêt qu’accorde le chef de l’État à la Commission nationale des droits de l’homme afin qu’elle soit véritablement une institution jouissant d’une autorité administrative à même de répondre aux attentes de notre pays sur le plan national et international, et ceci conformément aux instruments juridiques internationaux des droits de l’homme ratifiés par le Gabon.


M. Bertrand Homa Moussavou a indiqué que la situation des droits de l’homme au Gabon est en perpétuel mouvement « comme dans tous les pays, la situation des droits de l’homme est en pleine évolution, à la recherche de perfectibilité. Il n’y a pas un seul pays au monde où les droits de l’homme sont statiques et considérés comme respectés d’une  manière systématique », dans la mesure où il y a toujours un  idéal à atteindre.

C’est donc parmi nous,  poursuit-il « que nous allons rechercher les solutions de type pédagogique ».  Pour y parvenir, l’orateur propose des actions de sensibilisation et d’éducation des populations. Il convoque un changement de paradigme et de mentalité pour comprendre que les droits de l’homme ne sont pas un état statique mais une structure qui a un rôle majeur dans l’évolution de notre société.