Le Ministère de la Culture et des Arts accueille un atelier sous-régional majeur visant à renforcer les capacités des États d'Afrique Centrale dans la protection des biens culturels, conformément à la Convention de La Haye de 1954 et ses protocoles additionnels.

Madame Armande LONGO épouse MOULENGUI, Ministre de la Culture et des Arts, a présidé ce mardi 25 février 2025, l'ouverture solennelle d'un atelier stratégique de trois jours, réunissant experts civils et militaires de l'Afrique Centrale.

Le Gabon, premier pays de la sous-région à avoir ratifié la Convention de l'UNESCO en 2022, démontre son engagement pionnier dans la préservation du patrimoine culturel. Le pays partage son expertise avec les nations voisines à travers deux dispositifs réglementaires majeurs :

1.  Un arrêté établissant la liste indicative des biens culturels protégés, matérialisé par le marquage au Bouclier bleu de cinq sites emblématiques :

•       -   Le Mausolée Léon MBA
•       -   L'église Sainte-Marie
•       -   Le Ministère de la Justice
•       -   Le Musée National des Rites et Traditions
•       -   Le Ministère de la Culture et des Arts

2.  Un arrêté instituant le Comité Consultatif National, organe de vigilance pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé.

Dans son allocution, Madame le Ministre a souligné l'importance d'étendre ce dispositif de protection à l'ensemble du territoire national, reconnaissant la richesse du patrimoine culturel gabonais.

Durant trois jours, l'atelier réunit :

•      -  Des experts civils et militaires
•      -  Des représentants des Forces de Défense et de Sécurité
•      -  Des professionnels du patrimoine culturel

Les travaux visent à :

•      -  Élaborer une stratégie commune de protection des biens culturels
•      -  Renforcer la coopération sous-régionale
•      -  Développer des mécanismes de protection en temps de paix et en période de conflit
•      -  Établir des protocoles post-conflit

Cet atelier sous-régional témoigne de l'engagement constant du Gabon dans la préservation du patrimoine culturel africain et sa volonté de partager son expertise avec les pays frères d'Afrique Centrale.