Ouverture de l’atelier national consacré à la lutte contre la piraterie maritime
Libreville, le 23 septembre 2020 – Le ministre des Eaux et Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan climat et du Plan d’affectation des terres, Prof. Lee White, a pris part ce jour à la cérémonie d’ouverture de l’atelier national consacré à la lutte contre la piraterie maritime, aux côtés du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, M. Lambert-Noël Matha, du ministre de la Défense nationale, M. Michael Moussa Adamo, du ministre des Transports, de l’Equipement, des Infrastructures et de l’Habitat, M. Léon Armel Bounda Balonzi, et du secrétaire permanent du Conseil national de la mer, M. Léandre Ndjambou.
Tout en rappelant l’urgence de renforcer notre système de prévention et de lutte contre la piraterie maritime, le ministre Lee White a réitéré le rôle clé des océans dans le fonctionnement de notre planète et la survie de l’humanité. « Acteurs majeurs du système climatique, les océans absorbent près de 30% du CO2 d’origine humaine et 90% de la chaleur en excès dans l’atmosphère. Nous devons préserver nos écosystèmes marins, au risque d’être confrontés à des catastrophes naturelles et à des conséquences économiques irréversibles. La mer est la dernière frontière pour le développement socioéconomique de notre pays. Une gestion rationnelle des activités ayant un impact sur elle est primordiale pour assurer notre sécurité, notre économie et notre bien-être à long-terme », a-t-il déclaré.
Pour le ministre des Eaux et Forêts, la menace que représente l’insécurité maritime sur notre espace marin et côtier, conjuguée à l’impact des changements climatiques et d’autres stress anthropiques, doivent, plus que jamais, pousser les décideurs à mettre en place de nouveaux modèles de gestion permettant de préserver durablement nos ressources naturelles.
Durant ces 3 jours d’atelier, les multiples acteurs impliqués dans la lutte contre la piraterie maritime vont se concerter en vue de mieux cerner les causes de ce fléau, le prévenir et trouver des moyens plus efficaces de réprimer les auteurs de ces actes illicites perpétrés dans notre espace maritime.