Le Bourget, Lundi 30 Novembre 2015 – Le Président de la République Gabonaise, Ali BONGO ONDIMBA, s'est félicité lundi après-midi du fait que la question du climat dépasse désormais la simple problématique environnementale pour s'affirmer comme un véritable enjeu de développement.

 Dans une allocution prononcée lors du lancement du Plan d'Affaires Afrique de la Banque Mondiale, Ali BONGO ONDIMBA a souligné l'importance de cette prise de conscience pour son pays, rappelant qu'« avec l’élévation du niveau de la mer, nos capitales politique et économique, Libreville et Port-Gentil, qui produisent 80% des richesses et concentrent 75% de notre population, sont aujourd’hui sérieusement menacées et nécessitent une attention particulière. »

 Victime du dérèglement climatique, le Gabon a montré au monde entier sa détermination à lutter contre le réchauffement de la planète en étant l'un des tout premiers pays à publier sa contribution nationale. Des engagements de maitrise des gaz à effet de serre ou de renforcement de la résilience climatique que l'Etat gabonais financera, tout en étant ouvert « à l’appui de ses partenaires financiers traditionnels et à la recherche de solutions spécifiques pour les cas relevant de l’additionnalité », a précisé le président BONGO ONDIMBA. L'additionnalité ou principe d'addition repose sur le fait qu'une meilleure qualité environnementale devrait être plus coûteuse qu'une politique de laisser-faire.

 La Banque Mondiale a procédé lundi après-midi au lancement de son plan d'Affaires Afrique à l'occasion du premier jour de la 21ème Conférence des parties de la Conventioncadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) Le 24 novembre, elle avait annoncé la mise en place d'un nouveau fond de USD 16 milliards destiné à aider les pays africains à s'adapter aux changement climatique et à mieux résister aux chocs climatiques.