Longtemps annoncé par François Hollande, un sommet sur la Sécurité et la paix en Afrique s'est ouvert au palais de l'Elysée à Paris, le 6 décembre 2013 en présence de plusieurs Chefs d'Etat et de Gouvernement du continent autour du président français, hôte de cette rencontre.

Axé sur la sécurité et la paix en Afrique, la rencontre de la capitale française à laquelle prend part Ali Bongo Ondimba s'ouvre sur une note un peu triste avec la disparition la veille de l'ancien président Sud-africain et icône contre les inégalités raciales, Nelson Mandela à l'âge de 95 ans. Ce sommet se tient également au moment où les forces françaises prennent position en République centrafricaine avec l'opération « Sangaris », autorisée par les Nations unies à cause des vagues de violence et du climat d'insécurité qui y règne depuis plusieurs mois. 

Le président français devrait honorer Nelson Mandela devant l'ensemble des représentants des pays invités au sommet, un hommage qui doit être suivi de celui de la ministre sud-africaine des Affaires étrangères Maite Nkoana-Mashabane. Une minute de silence sera ensuite observée par l'ensemble des participants à la cérémonie.

Plusieurs chefs d'Etat dont Ali Bongo Ondimba présents à Paris depuis quelques jours car ayant pris part à une table-ronde sur le braconnage, ont salué l'engagement français à Bangui et le sommet de l'Elysée, qui se refermera samedi après-midi par une conférence de presse, sera immédiatement suivi d'un mini-sommet sur la Centrafrique.