A l'instar de plusieurs de ses pairs du continent, Ali Bongo Ondimba a pris une part active le week-end écoulé, aux festivités marquant le cinquantenaire de l'Union Africaine à Addis-Abeba en Ethiopie et en présence de plusieurs autres invités de marque dont François Hollande (France), le Secrétaire général de l'O.N.U, Ban Ki-Moon, le Secrétaire d'Etat Américain, John Kerry et la Présidente du Brésil, Dilma Roussef.

Créée le 27 mai 1963 par les premiers présidents des pays africains nouvellement indépendants, l'Organisation de l'Unité Africaine (O.U.A), ancêtre de l'U.A a connu des fortunes diverses au fil des années avec en prime des accords et des désaccords entre ses membres. Au départ, composée de 30 états membres, l'U.A a vu son nombre croître avec l'entrée des nouveaux états indépendants et d'autres nés des scissions au sein de l'ensemble.

Pour le président de la République, Ali Bongo Ondimba qui s'y est rendu dans la droite ligne de la continuité de ses prédécesseurs, le thème retenu à ce sommet marquant le 50^ème anniversaire de sa création, à savoir : « Panafricanisme et renaissance africaine », revêt un intérêt particulier à partir du moment où le continent africain, un demi siècle après l'accession de plusieurs de ses états à l'indépendance, se cherche encore dans la voie de son unité totale ; cette union qui fait des grands ensembles. Les participants à ce grand rendez-vous ont jeté un regard sur le rétroviseur de l'histoire de l'U.A en rendant un hommage mérité aux pairs fondateurs dont l'un des rares encore en vie, le Kenyan Kenneth Kaunda aura été longuement applaudi dans la salle de conférence de l'organisation africaine.

Ils ont par la même occasion, engager des discussions sur l'état actuel de l'Union Africaine avec de nombreuses zones de conflits qui interpellent les membres à une plus grande disponibilité. Les chefs d'Etat et les invités présents à ces festivités ont réaffirmé leur attachement à la dynamisation de l'U.A afin de lui donner sa dimension nécessaire selon la vision des pairs fondateurs et surtout avec les enjeux de l'heure.

La confirmation du Gabon aux idéaux de l'U.A s'est matérialisée par le soutien des plus hautes autorités à l'appel du Mali et à d'autres pays frappés des catastrophes naturelles. 50 ans après, sa création, l'organisation panafricaine a encore d'énormes défis à relever et la présence du Gabon aux différents sommets depuis sa création témoigne de cet engagement à oeuvrer avec la communauté internationale, surtout continentale, à faire entendre la voix de cette Afrique qui bouge, forte de son potentiel humain et naturel. Ali Bongo Ondimba a regagné la capitale gabonaise le dimanche 26 mai 2013 en soirée où il a été salué à sa descente d'avion par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Raymond Ndong Sima.