23ème édition du Fespaco : Le Gabon à l'honneur et représenté au très haut niveau

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Invité d'honneur de la 23ème édition du festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco), le Gabon avec une forte délégation de ses artistes et responsables du cinéma est également présent dans la plus prestigieuse rencontre du film sur le continent avec la Première Dame du Gabon, Mme Sylvia Bongo Ondimba qui a assisté, le samedi 23 février 2013, à la grandiose cérémonie d'ouverture auprès de sa soeur du Burkina Faso, Mme Chantal Compaoré et de plusieurs hautes personnalités du pays des hommes intègres.

C'est le stade du 4 août qui servi de cadre au coup d'envoi de cette 23 édition du Fespaco autour de 20 000 spectateurs et de milliers de téléspectateurs.

Placé sous le parrainage de la première Dame du Burkina Faso, cette édition laisse une place de choix à la femme. D'où la présence comme présidentes des jurys, des femmes. 

La présence de Sylvia Bongo Ondimba à la tête de la forte délégation gabonaise composée de réalisateurs, vidéastes et techniciens de l'image et du son est l'occasion pour les professionnels du 7ème art gabonais de jauger leur niveau sur le plan continental et jeter surtout, pour les deux premières Dames, de jeter les bases d'une coopération culturelle destinée à redonner ses lettres de noblesse au cinéma africain.

 Outre Sylvia Bongo Ondimba et Chantal Compaoré, plusieurs autres personnalités avaient pris place à al tribune d'honneur. C'est notamment le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré qui a déclaré dans son propos que le Fespaco était une manifestation à plusieurs facettes dont sa légendaire rue marchande. Le ministre de la Culture etdu Tourisme, Baba Hama également présent à souligné que Le cinéma était un outil incontournable d'intégration des peuples au point qu'il devenait donc nécessaire, pour son développement, de mettre en place une véritable industrie.

Le Premier ministre du Burkina, Beyon Luc Tiao a pour sa part, relevé le caractère symbolique du thème retenu cette année, à savoir : « Cinéma et politique publiques en Afrique. Il a laissé entendre le cinéma était un vecteur d'intégration des peuples africains. Quant au ministre gabonais en charge de la Communication, Blaise Louembè, membre de la délégation, il est urgent aujourd'hui de créer une synergie au plan continental afin de permettre au cinéma africain de remonter la pente. Il a aussi déclaré le département ministériel dont il a la charge s'attèlera à construire des salles de cinéma dans plusieurs localités du pays afin de faciliter la projection des films gabonais. 

Les cinq oeuvres cinématographiques gabonaises qui seront à l'honneur lors de cette 23ème édition du FESPACO sont : Terre et fils du réalisateur Fernans Lepoko, le court métrage ''Dialémi'' (Elle s'amuse) de Nadine Otsobogo, le film documentaire'' Le Maréchalat du Roi-Dieu'' d'Yveline Nathalie Pontalier, la série télévisuelle ''l'OEil de la Cité'' de Samantha Biffot et ''Le Collier du Makoko'' d'Henri Joseph Koumba Bididi qui concourt dans la catégorie la plus prestigieuse, 'Fiction Long Métrage', en course pour l'Étalon de Yennenga, la « palme d'or de ce festival. L'épouse du chef de l'Etat gabonais a par ailleurs mis à profit son agenda de travail pour échanger avec les étudiants gabonais au Burkina Faso. Le Fespaco prendra fin le 2 mars avec la remise de la plus prestigieuse distinction de ce festival, à savoir l'étalon de Yenenga.