Les lampions du 3^ème sommet Afrique/Amérique du sud tenu dans la capitale de la Guinée équatoriale du 20 au 23 février 2013 et auquel a pris une part active le Président de la République, Chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba se sont éteints le vendredi 23 février sous une note de renforcement de la coopération sud-Sud.

Sous le thème "Stratégies et Mécanismes pour le renforcement de la Coopération Sud-Sud" le 3ème sommet a vu la présence des chefs d'État brésilien et nigérian, Dilma Rousseff et Jonathan Goodluck, coordonnateurs de l'événement, les autorités de l'Union africaine (UA), Nkossazana Zuma (la présidente de la Commission), et Hailémariam Desalegn, Premier ministre éthiopien, ( président en exercice de l'UA), ainsi que Obiang Nguema Mbasogo, se sont succédés à la tribune pour exalter ce cadre de coopération qu'est le Forum pour la Coopération Amérique du Sud-Afrique.

Dans son mot d'ouverture, le Chef de l'Etat Equato-guinéen, hôte de la rencontre, S.E : Théodoro OBIANG NGUEMA Mbasogo a déclaré que l'objectif de ce sommet était de continuer à traduire dans les faits, les liens entre les peuples africains et sud-américains et à assurer une coopération approfondie entre les deux continents.

De même que pour les différents chefs d'Etat ayant pris part à ce sommet, la déclaration dite de Malabo, issue d'un long huis clos entre eux autour des invités venus d'Amérique du sud dont la Présidente du Brésil, S.E : Dilma Rousseff devra donner un véritable coup d'accélération aux échanges économiques entre les pays de l'hémisphère sud.

Le discours était le même de Dlamini Nkossazana Zuma à Obiang Nguema Mbasogo, en passant par le chef du gouvernement éthiopien, Hailémariam Desalegn, celui de faire la promotion des relations bilatérales entre l'Afrique et l'Amérique du sud. Les participants ont par ailleurs salué l'initiative des anciens présidents Olesegun Obassandjo du Nigeria et Lula Da Silva du Brésil pour avoir jeté les bases de cette grande messe de la coopération sud-sud.

Quant à la Présidente du Brésil, Dilma Rousseff, son pays est disposé à mobiliser des ressources et des experts pour la formation dans les domaines agricole et sanitaire, y compris dans le transfert de compétences au profit des Etats du sud.

Le Président Ali Bongo Ondimba n'a pas manqué de réaffirmé la volonté de son gouvernement de mener à terme les réformes engagées en vue de conduire le Gabon vers un pays émergent en 2025. Il a également rappelé l'importance de la matérialisation dans les actes du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE), élément déterminant pour un Gabon compétitif sur le plan international.

La rencontre de la capitale Equato-guinéenne a ainsi été un tournant décisif pour les deux continents, décidés désormais à cheminer ensemble pour un avenir en toute confiance pour leurs peuples respectifs. Ali Bongo Ondimba a regagné Libreville dans la soirée du vendredi 23 février 2013.