Les membres du bureau directeur de la Fédération gabonaise de Karaté-Do et Arts Martiaux Affinitaires (Fegakama), conduits par leur président, Me Dicka Paterne, ceinture noire, 5^ème Dan ont été reçus en audience, le 18 juillet 2013 par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Raymond Ndong Sima qui était assisté pour la circonstance de son directeur de cabinet adjoint, Patrick Moundounga et du Conseiller Mamadou Oumar.

Au cours de cette rencontre la première du genre depuis la nomination à la tête du Gouvernement du sensei (appellation du Karatéka le plus gradé dans la discipline), Raymond Ndong Sima il était question pour la nouvelle équipe sportive de cette entité de lui rendre compte de leurs activités depuis leur élection à la tête de la Fédération jusqu'au dernier championnat national de cette discipline organisé dans la ville d'Oyem.

Pour le président fédéral, cette rencontre avait pour but principal de présenter les civilités des pratiquants au Chef du gouvernement en sa double qualité de Premier Ministre et du karatéka le plus gradé sur le territoire national, et également de solliciter son parrainage en vue du 9^ème championnat d'Afrique de la zone 4 que le Gabon abritera dans les prochains jours. Il a également déclaré que les membres du bureau directeur avaient présenté l'état de santé de cette discipline qui commence à produire des effets escomptés sur le plan international avec des victoires de certains compétiteurs locaux.

Au terme de cette rencontre, ils se sont réjouis de la disponibilité du Chef du gouvernement qui leur a prodigué de sages conseils susceptibles de booster leur discipline et de redonner espoir aux pratiquants. Sur un tout autre plan, les hôtes du Premier Ministre qui ont échangé à bâtons rompus avec lui ont été édifiés sur l'union sacrée qui doit en tout temps, être de mise au sein de la Fédération et dans toute autre association sportive. Pour eux, la rencontre avec le Premier Ministre aura produit un effet catalyseur dans la mémoire des pratiquants au vue des éclairages reçus du plus gradé des karatékas gabonais. Pour eux et pour coller aux conseils du maître, le karaté reste une discipline unie et indivisible.

Sensible à la marque d'attention de ses frères en kimono, le Premier ministre a dit être tout à fait disposé à scruter la demande de parrainage qui lui été adressée bien qu'il soit un peu éloigné de cette discipline de par ses lourdes responsabilités. Il a par la suite reconnu les progrès observés dans le karaté gabonais avec en prime, la récente organisation du championnat national à Oyem.