Le ministre de la Santé, le professeur Léon Nzouba a procédé, le 9 novembre 2012 à Libreville, à l'ouverture officielle du nouvel hôpital, appelé le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) d'Angondjé, situé au nord de la capitale gabonaise.

Ouvrage sanitaire ultra moderne voulu par le chef de l'Etat pour qui, la santé de ses compatriotes n'a pas de prix, le nouveau CHU qui englobe également l'institut de cancérologie est doté d'un équipement haut standing qui devra permettre une prise en main rapide et soignée des usagers et dans un cadre agréable.

Dans son mot de bienvenue, le directeur général de l'hôpital a remercié le ministre de la Santé pour les efforts consentis par le Chef de l'Etat Ali Bongo Ondimba pour doter le Gabon des structures sanitaires de qualité. Il s'est réjoui également de ce que le personnel qui y est affecté entendait donner le meilleur de lui-même afin d'administrer des soins spécialisés aux patients. Il a cependant exprimé une préoccupation majeure au ministre de la Santé. Il s'agit du manque d'eau en permanence au sein de la structure.

Le directeur général du CHU a dit que le problème d'eau était un véritable frein au bon fonctionnement de l'Hôpital. Malgré l'intervention des éléments des Sapeurs pompiers, le problème n'est pas complètement résolu. Pour remédier à cela, il a sollicité du professeur Léon Nzouba, une intervention de son collègue de la Défense Nationale pour que les éléments du Génie Militaire entrent dans la danse pour la distribution efficiente et continue du précieux liquide. Et ce, en attendant une solution définitive.

Avec un effectif de près de 526 personnes de santé et quelque 50 de la main-d'oeuvre permanente, le CHU, selon son directeur général, attend beaucoup de la collaboration interministérielle afin d'entamer l'essor de ses activités.

En réponse à l'adresse du directeur général, le professeur Léon Nzouba a déclaré que la mise en activité officielle du CHU était un défi lancé pour le personnel médical, lancé par les plus hautes autorités du pays. Il s'agit alors selon lui, de rechercher une meilleure prise en compte des attentes et du public, mais également du Chef de l'Etat qui a n'a lésiné sur aucun moyen pour mettre à la disposition du corps médical, un tel cadre de travail.

Le ministre a appelé les praticiens au professionnalisme et à al conscience en donnant du leur pour une meilleure prise en charge des malades car, pour lui, on peut guérir même par un simple sourire. Pour ce qui concerne les rapports entre personnel, le ministre a insisté sur la complémentarité qui devra guider les uns et les autres car, « tout le monde est indispensable » a-t-il martelé.

Il leur a aussi demandé de garder jalousement la structure mise à leur disposition afin de gagner la confiance des plus hautes autorités qui font tout pour la bonne santé des populations. Quant au fonctionnement de l'Institut de cancérologie, Léon Nzouba a invité le personnel à faire preuve de doigté et de travailler en collaboration avec les techniciens de l'entreprise Vamed Engineering qui sont là pour les assister. « La mutualisation des techniques de travail dans l'institut sera un atout majeur dans la rentabilisation de cet ouvrage », a encore déclaré le ministre. Avant de procéder à une visite guidée du CHU, le ministre de la Santé qui a remis une ambulance médicalisée et un bus de transport de personnel a laissé en tendre qu'un projet de financement d'un forage au sein du CHU était en vue. Un procédé qui permettra à la longue au personnel de cet hôpital de travailler dans de meilleures conditions. Il faut dire que le nouveau CHU ouvert au public reçoit plus principalement les malades avec des pathologies délicates, ainsi que plusieurs spécialités courantes.