Conseil supérieur de la Magistrature : Ali Bongo Ondimba veut une justice libre et sans pesanteurs
Présidant le 29 août 2012 au palais de la Présidence de la République les travaux du Conseil supérieur de la Magistrature, le Chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba a exhorté les gardiens de la loi à fournir au peuple gabonais, une justice libre et débarrassée de toutes les pesanteurs.
A l'entame de ces travaux, le Chef de l'Etat, Président du Conseil supérieur de la magistrature a rappelé le rôle fondamental de la justice dans un état de droit comme le Gabon. Il a pour cela insisté sur la nécessité d'intensifier la lutte contre toutes les formes de délinquance en installant durablement l'ordre public faisant du Gabon cette terre d'accueil où il fait bon vivre.
Pour Ali Bongo Ondimba, un grand effort doit être fait rapidement afin de combattre avec la dernière énergie le grand banditisme qui met en mal la vie des paisibles citoyens. Aussi, pour y parvenir, le Président Ali Bongo Ondimba a, cette fois, invité les magistrats à doter le Gabon d'une justice forte et crédible, (...) débarrassée des pesanteurs que constituent la corruption et d'autres formes d'influences définies comme « les connivences et le copinage ».
Pour lui, une justice équitable s'exprime avec la même force autant devant les compatriotes que devant ceux qui s'invitent au Gabon comme partenaires ou investisseurs. La justice gabonaise doit alors être perçue par tous comme « une indispensable garantie de liberté de vivre ou d'exercer une activité ». C'est à ce titre qu'il a appelé les magistrats à mettre impérativement les acteurs véreux de la corruption au banc de la société, lorsqu'ils sont des nationaux. « Quant aux autres, a-t-il dit, ils n'ont pas leur place au Gabon... »
Après avoir transmis aux magistrats la gravité de ses attentes, à savoir la preuve d'un réel changement des mentalités au sein du pouvoir judiciaire, il les a exhortés à faire plus d'efforts pour « offrir aux justiciables une justice libre et indépendante, droite et tolérante, forte et équitable », une attitude qui nécessite des soutiens multiformes, tels que des formations adéquates et des conditions de travail performantes.
C'est pourquoi, a estimé le Président Ali Bongo Ondimba, la justice étant une institution, elle doit être « forte et saine » pour que chaque citoyen puisse s'épanouir dans notre société : « pour que la justice gabonaise soit respectée, il faut d'abord qu'elle soit respectable (...) : le Gabon émergent ne peut se passer d'une justice vraie, honnête et réelle... ». Le Chef de l'Etat qui a par ailleurs félicité le Premier Président de la Cour de Cassation pour la qualité du travail effectué pendant l'exercice de ses fonctions a dit avoir un regard attentif à la situation de la veuve et de l'orphelin.