En guise d'inauguration des travaux du Conseil de Cabinet, l'Education et la Formation des gabonais, choisies comme premier secteur prioritaire de cette rencontre stratégique des principaux acteurs concernés par ce problème devront faire dorénavant, l'objet d'une attention particulière de la part du gouvernement.

Rendant public les conclusions des travaux de ce premier conseil de cabinet entièrement concentré à l'éducation et à la formation, le Conseiller spécial du Président de la République, Porte-parole, Alain Claude Bilie Bi Nzé a échangé avec la presse nationale et internationale sur les directives du Chef de l'Etat au gouvernement en matière d'éducation, inaugurant ainsi une série de rencontres qui se tiendront souvent avec la presse après toute réunion de cabinet.

Pour Alain Claude Bilie Bi Nzé, le Chef de l'Etat, en enjoignant le gouvernement de lui proposer dans des meilleurs délais, un véritable plan de sauvetage définitif de l'école gabonaise a, en guise d'introduction, présenté un tableau sombre de l'éducation et de la formation de ses compatriotes. Ali Bongo Ondimba, fidèle à sa conviction que le capital humain était au coeur de la stratégie et de la réussite du Gabon émergent, il a réitéré dans son propos liminaire, l'engagement qu'il avait pris devant ses le peuple gabonais de convoquer les Etats généraux de l'Education et de la Formation.

Lesquels, avaient planté le décor de ce que pourra être l'école gabonaise de demain. Durant l'échange avec la presse, Alain Claude Bilie Bi Nzé a indiqué que le Chef de l'Etat avait donné des directives au gouvernement pour trouver des solutions rapides et pérennes aux maux qui minent depuis des années, l'école gabonaise.

S'agissant du sempiternel problème de l'Université Omar Bongo de Libreville, le Porte-parole de la présidence de la République a déclaré que le Chef de l'Etat, très préoccupé par l'état actuel de l'école gabonaise a donné des instructions afin de l'ordre revienne dans la cité et que ceux des étudiants n'ayant pas remplir les critères pour l'obtention de la bourse, puissent bénéficier du fonds de plus de deux milliards de FCFA mis à leur disposition afin de s'auto prennent en charge et continuer les études.

Alain Claude Bilie Bi Nzé dira en substance que la présence des hommes en tenues au sein de l'UOB était consécutive à un climat d'insécurité décrié dans cet univers du savoir. Pour le conseil de cabinet, il n'est plus question que les uns et les autres croisent les bras sans rien faire. Pour y parvenir, le Conseiller spécial dira que le Chef de l'Etat a instruit le Premier Ministre de lui fournir des directives finale sur la base des orientations issues de ce conseil et couvrant tous les niveaux d'enseignement. Un système de rémunération des enseignants -chercheurs et des chercheurs permettant de valoriser et mieux récompenser leurs performances académiques et scientifiques devra voir le jour dans les meilleurs délais. En somme, les plus hautes autorités du pays entendent prendre le taureau par les cornes afin de placer l'école gabonaise sur la rampe de l'émergence.