Senat : une rentrée parlementaire sur le signe de la continuité du travail entamé

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Le Président du Senat, Rose Francine Rogombé qui a présidé la cérémonie solennelle de rentrée parlementaire ce 1er mars 2012 a défini celle du jour, comme devant donner le top pour la continuité du travail inachevé, avec en esprit, les différents futurs grands chantiers qui attendent les vénérables sénateurs.


En présence du nouveau gouvernement emmené par le premier ministre, Chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima, les présidents des Corps constitués, les élus locaux, le Corps diplomatique accrédité au Gabon et de nombreux invités, le président du Sénat qui a félicité les promus aux différents postes de responsabilité sur le plan national a interpelé le Chef du gouvernement pour plus d'attention aux différents projets de lois disséquées dans la Haute Chambre du parlement.


En invitant ses collègues sénateurs à faire preuve d'abnégation en se mettant résolument au travail car leur mandat est une mission exaltante et difficile, Rose Francine Rogombé a déclaré que le choix délibéré de se mettre à la disposition des populations était un honneur et en même temps un défi que l'élu doit pouvoir relever, fort de la confiance placée en lui.


Pour elle, être parlementaire signifie se mettre au service d'une grande cause légitime, dans l'intérêt et la grandeur de la Nation. En somme, c'est un sacerdoce commun que les parlementaires se devront d'honorer avec bonheur en toute circonstance.


Le président du Sénat a déclaré être préoccupé par la situation plus ou moins confortable de certaines lois régulièrement adoptées par l'institution dont elle est le président, promulguées d'ailleurs par le Chef de l'Etat, mais, se retrouvent malheureusement sans textes d'application. Certaines avec des textes d'application pris très tardivement. Sur tous les autres aspects de l'allocution de Mme Rose Francine Rogombé, elle relèvera la lenteur dans l'exécution des actes envoyés au gouvernement, qui ne peut qu'anéantir l'action de cette Chambre. Durant quatre mois, les élus locaux devront poursuivre le travail laissé en mi-chemin et renouer le contact avec l'exécutif