Au cours de la conférence de presse qu'il a animée le samedi 25 août 2012 à Libreville, le Ministre en charge de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de l'Immigration et de la Décentralisation, Jean François Ndongou a évoqué la nécessité de la création d'une commission médicale spéciale devant statuer sur l'état de santé du candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2009 et ancien baron du Parti Démocratique Gabonais, André Mba Obame passé depuis, à l'opposition depuis le décès prématuré d'Omar Bongo Ondimba.

« je vais saisir le procureur de la République pour la mise en place d'une commission médicale nationale et même internationale, pour statuer sur son état de santé mental et physique », a annoncé le ministre Ndongou, ajoutant que « s'il est prouvé qu'il ne soit pas en possession de toutes ses facultés physiques et mentales, nous l'inviterons à se faire évacuer avec l'appui de la CNAMGS (Caisse nationale d'assurance maladie et de garantie sociale), pour éviter d'être taxé de non assistance à personne. C'est ici notre devoir de solidarité ».

Le Ministre de l'Intérieur a envisagé cette hypothèse à la suite des appels répétés à la désobéissance civique et aux troubles à l'ordre public lancés par l'ancien ministre de l'Intérieur depuis son retour d'Afrique du Sud et de la France où il s'était rendu, après autorisation personnelle du Président de la République, Chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba à quitter le Gabon pour des raisons médicales.