Mesdames et Messieurs,

A l’instar des autres pays membres de l’Organisation Météorologie Mondiale (OMM), le Gabon célèbre demain, la Journée Mondiale de la Météorologie, afin de commémorer l’entrée en vigueur, le 23 Mars 1950, de la convention de cette Organisation devenue depuis 1951 un Organisme à part entière des Nations-Unies.

La célébration de cette journée s’articule cette année autour d’un thème pertinent : « Plus chaud, plus sec, plus humide, Regardons l’avenir en face ».

Préoccupée par le fait qu’aujourd’hui il fait déjà un dégré Celsius de plus qu’au début du vingtième siècle, la Communauté internationale s’entend sur la nécessité de prendre des mesures audacieuses pour lutter contre ce phénomène de changement climatique qui a des répercussions sur l’environnement naturel et humain.

Pour matérialiser cette volonté, les Gouvernements, réunis dernièrement en France dans le cadre de la COP 21, ont adopté l’Accord de Paris, en vue de contenir l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de deux degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels. Aussi ont-ils décidé de poursuivre l’action menée pour limiter l’élévation des températures à un virgule cinq Celsius.

Il s’agit d’un engagement ambitieux même si les plans nationaux adoptés jusqu’à présent ne suffiront peut-être pas à éviter une élévation de trois degrés Celsius. Toutefois, le Gabon, avec l’appui de l’Organisation mondiale de la météorologie, dispose des connaissances et des outils nécessaires pour affronter l’avenir avec assurance.

Il convient d’ailleurs de rappeler que l’OMM et les services hydrologiques et météorologiques nationaux jouent un rôle essentiel dans la prévention des risques d’origines hydrométéorologiques (inondations, des sècheresses, des glissements de terrain), l’adaptation au changement climatique et l’atténuation des conséquences des phénomènes météorologiques extrêmes.

Ainsi, le Gouvernement gabonais, soucieux du bien-être de ,ses citoyens, a doté grâce à la politique de l’Emergence prônée par le Président de la République, Chef de l’Etat Son Excellence ALI BONGO ONDIMBA, par l’intermédiaire de l’OMM, deux stations satellitaires à la Direction générale de la Météorologie afin d’améliorer nos prévisions météorologiques et participer à la veille météorologique mondiale.

Les services d’alertes précoces sont donc nécessaires au sein des Directions météorologiques nationales, car ils permettront d’alerter les décideurs à temps pour d’éventuels risques climatiques ou météorologiques.

Il est donc indispensable que les services concernés soient davantage développés, à travers le renforcement de leurs capacités opérationnelles pour répondre aux besoins de tous les usagers, notamment l’amélioration des prestations des services.
En effet, le Programme 2030 des Nations-Unies et les objectifs du Développement durable intègre un engagement mondial fort : Eliminer la pauvreté dans le monde.

Ce objectif implique la sécurité alimentaire et l’accès de tous à l’eau potable. Il suppose de recourir à des énergies propres, de créer des villes de résilientes et de gérer durablement les écosystèmes.

Dans son message à l’occasion de la présente journée, le Secrétaire général de l’Organisation mondiale de la météorologie, Monsieur Petteri Taalas a réaffirmé l’engagement de la Communauté météorologique à continuer de soutenir les États dans leurs efforts pour parvenir au développement durable et de faire face au changement climatique en leur fournissant les connaissances les plus pointues et les services opérationnels axés sur le temps, le climat, l’eau et l’environnement.

Je vous remercie.