Après l’effectivité du nouveau système de rémunération des agents publics Christian Magnagna et Jean Marie Ogandaga font le point
Attendue pour le 25 juillet 2015, le nouveau système de rémunération des agents publics de l’Etat est rentré dans son effectivité un peu moins avant. Le 23 du mois en cours, plusieurs agents ont constaté une augmentation dans leur salaire. Pour matérialiser cette promesse du chef de l’Etat, devenue une réalité, et projeter des perspectives deux membres du gouvernement, Christian Magnagna et Jean Marie Ogandaga ont tenu, au cours d’une conférence de presse, à faire le point sur cet acte.
Le 25 juillet 2015 restera, pour les agents publics de l’Etat une date historique. Et pour cause, après l’annonce, il y a quelques temps, par les plus hautes autorités de revaloriser les salaires des agents de l’Etat, nombreux se sont rendus compte de l’effectivité de la mesure présidentielle. En effet, c’est avec des sentiments mêlés, entre joie et excitation, que les fonctionnaires ont constaté une hausse dans leur salaire.
Une augmentation confirmée pendant la conférence de presse que deux membres du gouvernement, Christian Magnagna, du Budget et des Comptes publics et Jean Marie Ogandaga, de la Fonction publique et de la Réforme administrative ont animé ce matin à l’auditorium de ministère de la Fonction publique. D’entrée de jeu, les deux membres du gouvernement ont indiqué que le nouveau système de rémunération est une promesse du Président de la république, Ali Bongo Ondimba qui, dans son élan, voudrait une fonction publique attractive, compétitive et flexible.
Après l’audit réalisé sur l’ancien système lequel a présenté des insuffisances, les deux orateurs ont signifié à l’assistance que le travail avait consisté à mettre en place un cadre juridique, matérialisé par le décret 127. Objectif de ce travail, avoir des socles solides et un système cohérent qui tiennent compte des éléments de retraite et la prise en compte véritable des agents de la main d’œuvre non permanente. Ce qui vient de se produire avec l’augmentation des salaires constitue le début d’une étape qui va, in fine, se poursuivre avec la mise en place effective des directions centrales des ressources humaines, outils indispensables du nouveau système de rémunération.
Il s’agit donc d’une véritable politique de gestion de l’agent public et le suivi de ce dernier par la maîtrise de la masse salariale. La nouvelle politique de la gestion de l’Etat tient dans ces conditions des performances individuelles et la promotion sociale de celui-ci. C’est-à-dire que celui qui travaille plus, gagne plus. Les autres avantages liés à cette mesure est que non seulement ce système a tenu à revaloriser les bas salaires mais il a le mérite de fixer la solde moyenne d’un agent de l’Etat, pas moins de 150 000 FCFA.
Au sujet des inquiétudes exprimées par les journalistes sur le caractère que cette augmentation des salaires pouvaient impacter négativement sur le panier de la ménagère, le ministre du Budget a rassuré les gabonais qu’en étroite collaboration avec leur collègue de l’Economie, un travail de contrôle sera effectué par les services compétents ‘’ le service va se poursuivre le reste de l’année’’ avant d’ajouter ‘’ nous serons là pour stabiliser l’inflation’’.