Culture/3ème édition du Salon International du Livre et des Arts de Libreville : Hommage à Chinua ACHEBE

Organisée cette année en hommage à l’écrivain et homme de lettres Nigérian disparu récemment, Chinua Achebe, la 3ème édition du Salon International du Livre et des Arts de Libreville (SILAL) a été ouverte, le 1er avril 2015 dans la capitale gabonaise par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Professeur Daniel Ona Ondo et en présence de plusieurs membres de son Cabinet, d’un parterre d’invités,  du Corps diplomatique accrédité au Gabon ainsi que des éditeurs, libraires, artisans et artistes de plusieurs pays amis.

Dans son propos liminaire prononcé après celui de la Présidente du Salon International du Libre et des Arts de Libreville, Mme Sylvie Ntsame, Rufin Moussavou, le Ministre en charge de la Culture a décrit la présente rencontre comme étant une occasion idéale d’embrasser toute la chaine du livre et des Arts largement ouverte sur le monde car, ayant mis à l’honneur, l’illustre écrivain Nigérian, Chinua ACHEBE.

Pour lui, rendant hommage aux plus hautes personnalités du pays pour avoir autorisé et facilité la tenue de ce salon, il a notamment relevé que son objectif final était aussi d’assurer la visibilité du savoir-faire des écrivains, éditeurs, artisans et artistes, et offrir la possibilité d’un échange culturel sud/sud en vue d’établir des discussions avec les acteurs de la vie culturelle.

A l’endroit des participants et autres visiteurs, le ministre a suggéré de parcourir, pendant les quatre jours du salon, toutes les allées et s’arrêter, si possible, pour communier avec les différents espaces que sont les conférences-débats, tables rondes, animations culturelles, expositions-ventes, activités jeunesses et ateliers sur la peinture, la sculpture et le conte.

Prononçant l’allocution d’ouverture du salon, le Premier Ministre, Chef du gouvernement, le Professeur Daniel Ona Ondo s’est dit satisfait de prendre la parole devant l’auguste assemblée ainsi réunie pour parler de Culture, l’âme d’un pays, le fondement de toute nation. Il a fait savoir qu’il s’agissait-là, d’une occasion de fierté et de bonheur partagés qu’offre le SILAL dans sa troisième édition.

Daniel Ona Ondo a précisé le symbole de l’écriture en disant que l’homme y recourait pour graver de façon indélébile et simultanée sur la matière, dans la mémoire et donc, dans le temps, son expérience d’homme. Il a en filigrane, déclaré que c’est avec bonheur qu’écriture rimait avec culture, car, chacune est le reflet de l’autre.

Paraphrasant le théoricien Aristote, le Premier Ministre a fait savoir qu’il décomposait l’œuvre littéraire en deux groupes fondamentaux qui sont : le logos et la poiema. Il a dit que le premier narre une histoire, exprime une émotion ou décrit un élément et sa mission est d’informer, de cultiver. Il a poursuivi en disant que le second, par ses beautés auditives et imagistiques, était façonné pour procurer du plaisir.

Le Chef du gouvernement a développé ce que c’est que la culture. Pour lui, elle se définit comme l’ensemble des activités et d’échanges humains qui ont créé et créent des relations spécifiques à une société. En somme, il a laissé dire que le livre, serait la chose culturelle par excellence et les œuvres littéraires constituant autant de miroirs de société, autant d’identités culturelles.

Revenant sur le Salon du livre de Libreville, il a rappelé qu’il donnait l’opportunité de marquer tout l’intérêt que le Président de la République  et le gouvernement accordent au secteur de la culture et des arts, en tant que pourvoyeur d’emplois et contributeur à la diversification de l’Economie nationale.

Avant de clore son propos et déclaré ouvert le SILAL 2015, Daniel Ona Ondo est revenu sur le problème des Droits d’Auteurs et les Droits Voisins, le statut de l’artiste, le soutien aux initiatives culturelles qui constituent tous, les chantiers actuels qui consolident la politique gouvernementale.