RIO +20 : Ali Bongo Ondimba appelle à une action immédiate

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Du haut de la tribune du sommet mondial sur l'environnement qui se tient depuis hier à Rio au Brésil, le Président de la République, Chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba qui vient de s'exprimer devant plusieurs personnalités de la planète à plaider pour une action immédiate en vue de juguler le phénomène de la destruction de l'environnement.

Pour lui, la vision du continent Africain dont il est le porte-parole en matière de préservation de l'environnement est basée sur le respect des engagements pris par les partenaires internationaux afin de donner une lisibilité au développement de ce continent. Aussi, a-t-il fait la genèse de l'engagement de son pays depuis 1992, date à laquelle son prédécesseur avait, devant cette même tribune, lancé un appel à l'endroit des partenaires au développement pour qu'ils soutiennent les efforts du Gabon en matière de la préservation de la biodiversité.

Ali Bongo Ondimba a, dans son propos, présenté la nouvelle vision de son pays depuis son avènement à la magistrature suprême concernant la préservation des acquis laissés par son prédécesseur. Il a ainsi déclaré que la croissance du continent dépendra de la nature et de l'utilisation de son riche patrimoine naturel. Il s'agira selon ses propos, de bien conserver cette biodiversité pour des générations futures. Car, les plans de gestion durable deviennent obligatoires afin de stabiliser le précieux massif forestier du Gabon et de toute la région du basin du Congo.

Le Chef de l'Etat a par ailleurs informé l'auditoire de ce que son pays avait achevé son plan climat en vue de la rencontre de Durban en Afrique du Sud et que le taux de déforestation du Gabon était en dessous de 1%. Il a aussi rendu un hommage mérité aux différents partenaires au développement qui ont soutenu et apporté leurs aides à son pays. Le Chef de l'Etat a par conséquent, déploré le non respect des engagements des uns et des autres dans la préservation des acquis de la nature.

Il en appelle pour cela, à une solidarité mutuelle des peuples du monde entier en faveur d'un meilleur suivi des actions engagées mutuellement car, pour lui, le continent Africain exigera désormais des solutions justes et immédiates afin de se prémunir des effets pervers de l'industrialisation anarchique. Avant de clore son propos, le Président de la République a rappelé qu'il fallait agir maintenant si l'on ne souhaitait pas conjuguer l'avenir de la planète au conditionnel. Sans omettre d'indiquer en filigrane, que tous avaient alors la responsabilité de la préservation de l'environnement.