la flamme du Forum économique mondial s'est ouverte à Addis-Abéba

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La flamme du Forum économique mondial s'est ouverte à Addis-Abéba le 10 mai 2012 en présence du Président de la République, Chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba qui a d'ailleurs regagné la capitale gabonaise le même jour après y avoir pris une part active.

Pour lui, l'Afrique a besoin d'un leadership claire qui lui permettra de s'auto construire.Plusieurs décideurs du monde économique qui ont pris part à cette rencontre ont plaidé pour la renaissance de l'économie africaine en proie à d'énormes difficultés, suite à l'agitation de l'Europe. Les participants au Forum économique mondial de la capitale Ethiopienne ont estimé que la réussite de chaque pays restait tributaire de la capacité de ses dirigeants à avoir une vision claire et faire preuve d'une capacité managériale à les mener vers un mieux-être économique et social.

A ce titre, le président Ali Bongo Ondimba et ses pairs ont échangé sur le style de leadership dont l'Afrique a besoin pour sortir de l'ornière et amorcer le processus de revitalisation de l'économie d'un Etat, nécessaire à son insertion dans le nouveau contexte de globalisation de l'économie mondiale.

Des deux Chefs d'Etat ayant pris part à cette rencontre, Ali Bongo Ondimba du Gabon et Jonathan Goodluck du Nigéria, ainsi que les Premiers Ministres Mélès Zénawi d'Ethiopie et Nahas Angula de Namibie, ils ont tous été presque unanimes sur leur vision du nouveau type de leadership dont l'Afrique a besoin.

Il s'agit d'un style de gouvernance axé sur une vision claire des ambitions stratégiques et qui place le citoyen au coeur de l'action. Le Président Ali Bongo Ondimba a ajouté aux propos de ses interlocuteurs que les pays africains doivent être puissants, travailler en symbiose au service du bien-être des populations. Ceci, en intégrant les sensibilités locales et spécifiques des citoyens.

Le Forum Economique Mondial sur l'Afrique, à travers le panel ''Leadership Africain'' consacré à la position de l'Afrique dans l'économie mondiale, s'est appesanti sur les nouvelles stratégies que doivent mettre en oeuvre les Etats africains pour une croissance stable et soutenue, aux répercussions sociales positives.

L'ancien Secrétaire Général de l'ONU, Kofi Annan, l'actuel Président de la BAD (Banque Africaine de Développement), Donald Kaberuka, et d'autres acteurs importants de l'économie africaine et mondiale ont composé la plénière relative à la position de l'Afrique dans l'Economie mondiale. Pour ces intervenants, les perspectives économiques sont reluisantes pour l'Afrique, qui doit capitaliser sur ses acquis tels que : la relative résistance du continent à la récession économique mondiale, la stabilité et la progression de la croissance économique africaine, par rapport aux économies des pays développés avant, pendant et après la crise, etc.

En outre, l'impact de la croissance économique étant relativement faible sur le quotidien des populations, il s'agira désormais de passer à une étape supérieure en amorçant la phase de transformation économique.

Pour un développement inclusif et durable, les panelistes ont estimé que l'Afrique devra amorcer la phase de transformation économique, qui se traduira par une croissance dans l'ensemble des secteurs de l'économie. Cette perspective de mutation économique consistera fondamentalement à passer du cap de l'économie agraire à faible revenu à des économies industrialisées aux revenus plus conséquents. La rencontre d'Addis-Abéba est une aubaine pour le continent en cette période de vives tensions économiques entre divers marché monétaire de par le monde.