1er mai 2013 : Sous un regain d'espoir pour les travailleurs

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A l'instar de la communauté internationale, le Gabon, à travers les travailleurs de tous les secteurs a célébré avec faste, la fête internationale de travail, placée cette année sous le thème très évocateur de la « Promotion du socle de protection sociale pour un Gabon Emergent ».

Comme principale innovation, c'est l'esplanade de l'Immeuble abritant les services du ministère de l'Economie, de l'Emploi et du Développement durable, communément appelé Bercy qui a servi de cadre à la commémoration de cette journée présidée par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Raymond Ndong Sima qui était entouré du ministre de tutelle, M ; Luc oyoubi et de plusieurs autres membres du Gouvernement.

Dans son allocution de circonstance prononcée après l'exécution de l'hymne national, le Ministre de l'Economie, Luc Oyoubi a salué la présence du Chef du gouvernement qui, malgré un emploi du temps chargé, a honoré de sa présence cette cérémonie. Il a invité les travailleurs à oeuvrer dans la recherche d'un climat social apaisé en tout temps afin de créer et de favoriser le partage équitable des fruits de la croissance. A la suite du ministre, il y a eu la remise officielle des médailles de travail aux bénéficiaires.

Ils étaient plus de 1600 à recevoir des mains des différents officiels, la reconnaissance de leur dévouement et l'abnégation à leur travail respectif. Ainsi, tour à tour, les différents récipiendaires ont été congratulés par les ministres et personnalités présents à l'esplanade de l'immeuble Arambo. Les plus anciens dans leurs services respectifs ont reçu les leurs des mains du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Raymond Ndong Sima. 

Au terme de la phase de remise des médailles, Jean Claude Békalé, l'un des représentants des centrales syndicales a lu et remis à Raymond Ndong Sima, un manifeste contenant les différents points de revendications et de propositions contenus dans leur cahier de charge lors des récentes négociations. Il a déclaré que la fête du travail était un moment où les travailleurs réfléchissent et communient ensemble sur le devenir du pays. Relevant le peu de réjouissance constatée lors de la présente édition de fête du travail, il a dit qu'il était la conséquence d'un climat de morosité social avec des inégalités observées dans tous les secteurs d'activité.

Il a aussi déploré le déficit de communication instauré, selon lui par certains responsables réfractaires au dialogue. Quant au second intervenant, il viendra confirmer ce qu'a déjà évoqué son camarade syndicaliste. Il a cependant fait remarquer certains points qui pouvaient faire l'objet de blocage dans les discussions avaient trouvé des solutions et que le dialogue devrait rester le maître-mot si l'on veut continuer les négociations dans un climat social apaisé.

En réponse à ces interventions, le Premier ministre a dit qu'il était d'abord surpris du caractère revendicatif des propos des syndicalistes à partir du moment où ils étaient eux-mêmes des personnes ressources appelées à débattre de ses différents points. Comme l'occasion faisait le larron, Raymond Ndong Sima a expliqué que cette sortie intempestive des deux représentants des syndicalistes était à mettre dans le cadre de l'euphorie traditionnelle de la fête du 1er mai. Il a fait remarquer que, contrairement aux allégations des travailleurs, le gouvernement est en négociation tout azimut avec tous les syndicats depuis novembre dernier. Il est d'autant surpris d'entendre que les pouvoirs publics et le gouvernement en particulier était opposé aux négociations alors même que ceux des intervenants du jour étaient à la tête d'une commission durant ces négociations.

Le Chef du Gouvernement, reconnaissant au passage que des efforts avaient été faits par l'exécutif, a laissé entendre que d'autres pistes de réflexion étaient nécessaire afin d'endiguer certains maux qui minent la société gabonaise. Pour ce qui concerne le manifeste reçu, Raymond Ndong Sima a déclaré qu'il sera examiné avec toutes les parties concernées. Il a aussi noté que, selon la confirmation par les syndicalistes, la couverture sanitaire sociale devra s'étendre à plusieurs autres couches non encore touchées. Ainsi, les étudiants ne seront plus les seuls à) bénéficier de la CNAMGS.

Le Premier ministre a également dans son propos, clarifié le débat sur les inégalités sociales et salariales qui ne seraient qu'une vue de l'esprit car, au Gabon, rien de cela à partir du moment où le statut général de la Fonction Publique exige à salaire égal, diplôme égal. Ce qui implique qu'un médecin n'aura jamais le même traitement qu'un infirmier. « L'on ne saurait alors parler des inégalités salariales au Gabon », a martelé le chef du Gouvernement. Pour lui, un y a un sérieux espoir en l'avenir du Gabon Emergent avec un taux de croissance qui augure des lendemains meilleurs. La fête du 1er mai 2013 aura fourni cependant aux uns et aux autres des fortunes diverses selon qu'on est pour ou contre l'ancienne manière de la célébrer. Les réjouissances se sont poursuivies dans les différents quartiers généraux des centrales syndicales et autres sociétés.

A l'instar de la communauté internationale, le Gabon, à travers les travailleurs de tous les secteurs a célébré avec faste, la fête internationale de travail, placée cette année sous le thème très évocateur de la « Promotion du socle de protection sociale pour un Gabon Emergent ».

Comme principale innovation, c'est l'esplanade de l'Immeuble abritant les services du ministère de l'Economie, de l'Emploi et du Développement durable, communément appelé Bercy qui a servi de cadre à la commémoration de cette journée présidée par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Raymond Ndong Sima qui était entouré du ministre de tutelle, M. Luc Oyoubi et de plusieurs autres membres du Gouvernement.

Dans son allocution de circonstance prononcée après l'exécution de l'hymne national, le Ministre de l'Economie, Luc Oyoubi a salué la présence du Chef du gouvernement qui, malgré un emploi du temps chargé, a honoré de sa présence cette cérémonie. Il a invité les travailleurs à oeuvrer dans la recherche d'un climat social apaisé en tout temps afin de créer et de favoriser le partage équitable des fruits de la croissance. A la suite du ministre, il y a eu la remise officielle des médailles de travail aux bénéficiaires.

Ils étaient plus de 1600 à recevoir des mains des différents officiels, la reconnaissance de leur dévouement et l'abnégation à leur travail respectif. Ainsi, tour à tour, les différents récipiendaires ont été congratulés par les ministres et personnalités présents à l'esplanade de l'immeuble Arambo. Les plus anciens dans leurs services respectifs ont reçu les leurs des mains du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Raymond Ndong Sima. 

Au terme de la phase de remise des médailles, Jean Claude Békalé, l'un des représentants des centrales syndicales a lu et remis à Raymond Ndong Sima, un manifeste contenant les différents points de revendications et de propositions contenus dans leur cahier de charge lors des récentes négociations. Il a déclaré que la fête du travail était un moment où les travailleurs réfléchissent et communient ensemble sur le devenir du pays. Relevant le peu de réjouissance constatée lors de la présente édition de fête du travail, il a dit qu'il était la conséquence d'un climat de morosité social avec des inégalités observées dans tous les secteurs d'activité.

Il a aussi déploré le déficit de communication instauré, selon lui par certains responsables réfractaires au dialogue. Quant au second intervenant, il viendra confirmer ce qu'a déjà évoqué son camarade syndicaliste. Il a cependant fait remarquer certains points qui pouvaient faire l'objet de blocage dans les discussions avaient trouvé des solutions et que le dialogue devrait rester le maître-mot si l'on veut continuer les négociations dans un climat social apaisé.

En réponse à ces interventions, le Premier ministre a dit qu'il était d'abord surpris du caractère revendicatif des propos des syndicalistes à partir du moment où ils étaient eux-mêmes des personnes ressources appelées à débattre de ses différents points. Comme l'occasion faisait le larron, Raymond Ndong Sima a expliqué que cette sortie intempestive des deux représentants des syndicalistes était à mettre dans le cadre de l'euphorie traditionnelle de la fête du 1er mai. Il a fait remarquer que, contrairement aux allégations des travailleurs, le gouvernement est en négociation tout azimut avec tous les syndicats depuis novembre dernier. Il est d'autant surpris d'entendre que les pouvoirs publics et le gouvernement en particulier était opposé aux négociations alors même que ceux des intervenants du jour étaient à la tête d'une commission durant ces négociations.

Le Chef du Gouvernement, reconnaissant au passage que des efforts avaient été faits par l'exécutif, a laissé entendre que d'autres pistes de réflexion étaient nécessaire afin d'endiguer certains maux qui minent la société gabonaise. Pour ce qui concerne le manifeste reçu, Raymond Ndong Sima a déclaré qu'il sera examiné avec toutes les parties concernées. Il a aussi noté que, selon la confirmation par les syndicalistes, la couverture sanitaire sociale devra s'étendre à plusieurs autres couches non encore touchées. Ainsi, les étudiants ne seront plus les seuls à) bénéficier de la CNAMGS.

Le Premier ministre a également dans son propos, clarifié le débat sur les inégalités sociales et salariales qui ne seraient qu'une vue de l'esprit car, au Gabon, rien de cela à partir du moment où le statut général de la Fonction Publique exige à salaire égal, diplôme égal. Ce qui implique qu'un médecin n'aura jamais le même traitement qu'un infirmier. « L'on ne saurait alors parler des inégalités salariales au Gabon », a martelé le chef du Gouvernement. Pour lui, un y a un sérieux espoir en l'avenir du Gabon Emergent avec un taux de croissance qui augure des lendemains meilleurs. La fête du 1er mai 2013 aura fourni cependant aux uns et aux autres des fortunes diverses selon qu'on est pour ou contre l'ancienne manière de la célébrer. Les réjouissances se sont poursuivies dans les différents quartiers généraux des centrales syndicales et autres sociétés.