Le Premier ministre, M. Julien Nkoghe Bekale, a effectué une visite de terrain sur le site d’expérimentation du programme de sélection et d’amélioration variétale du riz situé à Bizango-bi-berre, dans le troisième arrondissement de Ntoum.

Ce programme, dirigé par une compatriote le Dr Yonnelle Dea Moukoumbi, a pour ambition de relancer la culture du riz, devenu l’aliment de base dans notre pays. Avec son équipe, elle a démontré au chef du gouvernement que la culture du riz est effective au Gabon, de même que les variétés améliorées et développées sont certifiées et disponibles en quantité suffisante.

Placée sous la double tutelle des Instituts de recherche technologique (IRT) et de recherche agronomique et forestière (IRAF) en collaboration avec le ministère de l’Agriculture avec l’aide de la coopération sud-coréenne, l’unité de sélection d’amélioration variétale connait quelques difficultés. « Nous n’avons pas de problème de terres. J’avais déjà fait des tests de production rizicole avec l’ONADER à Bikélé. Nous avons eu des résultats. Le riz a été vendu. Nous avons besoin d’infrastructures et du renforcement des capacités dans les écoles », a relevé, le Dr Yonnelle Dea Moukoumbi.

Préoccupé au plus haut niveau par l’autosuffisance alimentaire, le Premier ministre a manifesté tout l’intérêt qu’accorde le chef de l’État et son équipe à de telles initiatives : « Ce que cette compatriote fait aujourd’hui est un bon signal. Nous allons l’encourager pour que le ministère de l’Agriculture dispose de tous les moyens nécessaires et qu’on puisse les mettre à disposition de nos compatriotes qui veulent se lancer dans la production rizicole.»

Au cours de cette visite, le Premier ministre, M. Julien Nkoghe Bekale, était accompagné d’une délégation essentiellement composée du ministre d’État à l’Environnement, M. Guy Bertrand Mapangou, du ministre d’État à la Recherche scientifique, M. Jean de Dieu Moukagni Iwangou, du ministre de l’Agriculture, M. Biendi Maganga Moussavou et du coordonnateur-résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), M. Stephen Jackson.