Yaoundé (Cameroun), le 24 décembre 2025 – En mission officielle au siège régional de la Banque mondiale, Monsieur Henri-Claude OYIMA, Ministre d’État, Ministre en charge de l’Économie et des Finances, et Vice-Président du Gouvernement par intérim, a conduit une séance de travail décisif avec les hauts responsables de l’institution financière internationale.
L’objectif central de cette rencontre était de définir un cadre de collaboration renforcé pour accroître l’efficacité de l’appui technique et financier de la Banque Mondiale aux projets structurants du Gabon.
Accélérer la diversification économique avec la SFI
Les discussions ont permis d’approfondir le rôle de la Société Financière Internationale (SFI), bras de la Banque mondiale pour le secteur privé. Le Ministre d’État a plaidé pour une mobilisation accumulée des capitaux privés afin de soutenir l’accélération de la diversification économique nationale. Ce partenariat vise à faire du secteur privé un véritable moteur de croissance, aligné sur les priorités de la Transition.
Souveraineté énergétique : Le Gabon au cœur de l’Initiative M300
Un volet majeur des échanges a porté sur la restructuration stratégique du secteur Eau et Électricité. Le Gabon réaffirme son ambition de rejoindre l’ Initiative M300 (Mission 300), un partenariat d’envergure entre la Banque mondiale et la BAD.
Cette initiative vise à raccorder 300 millions de personnes à l’électricité en Afrique subsaharienne d’ici 2030. Pour le Gabon, cela se traduira par :
- L’expansion et la modernisation des réseaux électriques nationaux .
- Le déploiement de mini réseaux pour les zones rurales.
- L’investissement massif dans les solutions solaires autonomes .
Réformes de la Ve République et Gouvernance
Monsieur Henri-Claude OYIMA a réitéré l’engagement ferme du Gouvernement dans la mise en œuvre des réformes phares de la Ve République. Cela s’articule autour des 7 piliers structurants de l’économie nationale et les réformes phares qui reposent sur :
- La mobilisation des ressources : Optimisation des recettes de l’État.
- La rationalisation des dépenses : Une gestion rigoureuse des deniers publics.
- L’amélioration du climat des affaires : Pour attirer les investissements productifs.
- La performance des établissements publics : Un suivi accumulé de la gestion des sociétés d’État.
Le Ministre d’État a conclu en rappelant que la reconnaissance des efforts fournis par le Gabon en matière de réformes doit se traduire par un suivi optimal et une priorisation des projets d’appui, garantissant ainsi un impact direct sur le quotidien des populations.
