En marge de la 18è conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à laquelle il prend part à Doha au Qatar depuis mardi dernier, le Président de la République, Chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba qui a rencontré, le 6 décembre 2012, l'Emir de ce riche pays du golfe, Sheikh Hamad Bin Khalifa, s'est entendu avec son interlocuteur sur la nécessité d'intensifier les relations de coopération entre leurs pays respectifs.

Cette rencontre, la troisième du genre entre les deux personnalités, a été marquée par la ferme volonté des deux dirigeants à raffermir davantage les relations d'échanges, basées sur la réciprocité des contacts d'affaires. Une idée émise par l'Emir Al Thani qui a d'emblée, rappelé à son hôte, l'importance des sujets abordés lors de leurs deux premières rencontres à Syrte en Libye et à Paris, en marge du sommet Afrique-Monde arabe et de la nouvelle rencontre internationale sur la nouvelle Libye à l'initiative de la France.

Pour le dirigeant Qatari, l'intérêt que suscite le Gabon à l'endroit de son pays devrait amener le Gabon à favoriser la mise la mise en place d'une personne ressource capable de servir d'interface entre les deux parties. Il s'agira d'une personne devant faciliter et expliquer les mécanismes d'investissement au Gabon par des accords de coopération générale, fiscal, ainsi que celui relatif à la promotion et à al protection des investissements. Quant au Président gabonais, il a vanté les domaines susceptibles d'intéresser la partie Qatari. Notamment le secteur minier par la recherche, l'exploitation et le développement.

Il a ainsi été donné à Qatar Still, une possibilité d'explorer ce secteur encore très porteur. Compte tenu de ses potentialités énergétiques, notamment en pétrole et, avec une expérience reconnue sur le plan de l'Offshore pourra mettre cette connaissance au profit de la production et du transport du pétrole et du gaz. Ali Bongo Ondimba n'a pas manqué d'évoquer avec son interlocuteur, les questions touchant à l'exploitation forestière. Un domaine qui a suscité un regain d'intérêt à la partie Qatari qui entend s'investir sérieusement au Gabon.

Pour l'Emir du Qatar, la balle serait du côté de Libreville qui devra, dans les meilleurs délais, offrir un cadre de discussions adéquate entre les deux parties afin que soit consolidée, cette amitié avec l'un des pays les plus riches du golfe. Selon les deux chefs d'Etat, cette nouvelle forme de la coopération augure des lendemains meilleurs et devra être porteuse d'espoirs pour chacune des parties et être, pour le moins qu'on puisse dire, gagnant-gagnant.

Le Président de la République qui s'est rendu en suite au traditionnel pèlerinage annuel à la Mecque était accompagné dans ce voyage, de certains leaders politiques de la majorité et de l'Opposition.