Le Ministre gabonais en charge du Pétrole, de l'Energie et des Ressources Hydrauliques, Etienne Dieudonné Ngoubou a procédé à Libreville, le 23 novembre 2012 et en présence de son homologue de la République de Guinée équatoriale, S.E : Gabriel Mbega Obiang Lima, au lancement officiel du Congrès Africain du Pétrole et Exposition (CAPE), organe destiné à permettre aux pays producteurs de pétrole d'atteindre les objectifs affichés.

Devant un parterre d'invités venus des quatre coins du continent, Etienne Dieudonné Ngoubou a, après avoir remercié les différents participants pour leur présence aux assises tenues dans un Hôtel de la capitale gabonaise, fait la genèse du CAPE.

En effet, lors d'une précédente rencontre de l'Association des Producteurs de Pétrole Africains (APPA) tenue à Malabo en Guinée équatoriale le 11 mars 2002, il avait été décidé de la mise sur pied d'un organe dont l'objectif était de promouvoir l'exploitation du pétrole et du gaz dans la continent africain, de bâtir et de développer des assistances mutuelles entre pays membres, développer et renforcer les relations et les liens entre professionnels, institutions et compagnies exerçant dans l'industrie pétrolière, en vue de propager le savoir faire technique à travers un échange d'expériences et d'informations sur les tendances de l'industrie pétrolière.

Pour le ministre gabonais en charge du pétrole, la démarche entreprise par l'association offrait de nombreux avantages : c'est notamment la promotion et la stimulation des opportunités d'investissements dans l'industrie du pétrole et du gaz, la promotion des synergies entre les différents intervenants dans le secteur des hydrocarbures, l'augmentation de l'apport et de la contribution des pays africains dans l'industrie mondiale du pétrole et du gaz, la valorisation au profit de l'industrie africaine des dernières technologies dans le secteur d'activité choisi.

Il a par ailleurs rappelé que depuis sa création le 27 janvier 1987 à Lagos au Nigéria par huit pays producteurs de pétrole dont le Gabon, l'APPA a organisé plusieurs congrès et que celui de Libreville se tenait après ceux de Tripoli en 2003, d'Alger en 2005, de Cotonou en 2007 et le dernier tenu à Kinshasa en 2010. Il a également rappelé qu'en marge de la rencontre de Kinshasa, (CAPE IV), il y a eu la 27^ème session ordinaire du Conseil des Ministres de l'APPA qui a vu le choix d'abriter la 5^ème édition échoir à Libreville.

Etienne Dieudonné Ngoubou a aussi remercié le consultant AME Trade pour son appui à l'organisation matérielle du CAPE V, non sans oublier de relever qu'avec plus de 100 milliards de barils de réserves prouvées de pétrole, l'Afrique jouait un rôle important sur le plan stratégique de la planète. Pour lui, la rencontre de Libreville devra être un évènement majeur de promotion de ce secteur ; en plus de regrouper des délégations de plus haut niveau des dix huit pays membres de l'APPA et de nombreux acteurs de ce secteur sur le plan international.

S'agissant du déroulé de ce qui se fera à Libreville, le ministre gabonais du pétrole a précisé que le prochain congrès qui s'étalera sur trois jours entiers comprendra une exposition internationale et une conférence dont le thème principal portera sur « Les perspectives pour les hydrocarbures en Afrique ».

Avant de lancer officiellement la 5^ème édition du Congrès Africain du Pétrole et Exposition, l'hôte de la rencontre de Libreville a laissé entendre que celle-ci sera un moment de privilégier les rencontres et les échanges , de partages d'expériences et surtout une occasion exceptionnelle d'affaires pour les compagnies pétrolières déjà installées en Afrique ou pour celles qui veulent y entreprendre des activités.

 Il faut rappeler que 18 pays composent aujourd'hui l'APPA. Il s'agit de l'Algérie, l'Angola, le Benin, le Cameroun, le Congo, la République Démocratique du Congo, la Côte d'Ivoire, l'Egypte, le Gabon, le Ghana, la Guinée Equatoriale, la Lybie, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, l'Afrique du Sud, le Soudan et le Tchad.