Cérémonie d’ouverture du Salon international de l’édition et du livre

Le Ministre de l’Economie numérique, de la Communication, de la Culture et des Arts, Alain Claude Bilie-By-Nze, a pris part ce jeudi à la cérémonie d’ouverture du Salon international de l’édition et du livre (SIEL – 9 au 19/02), à Casablanca au Maroc, inauguré par SAR le Prince Moulay Rachid.

  Premier événement culturel consacré au livre en Afrique du nord, accueillant plus de 700 éditeurs en provenance de 54 pays, présentant  sur 20.000 m² quelque 100.000 titres à la curiosité des 350.000 visiteurs attendus, le 23e SIEL réserve cette année une place de choix - celle des invités d’honneur -aux pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), actuellement présidée par SE Ali Bongo Ondimba.

  A l’invitation du Royaume du Maroc, le Gabon est représenté par les éditions Amaya, Ntsame et Raponda Walker et par les hommes de lettres Jean Divassa Nyama et Eric-Joël Bekale. M. Bilie-By-Nze, seul ministre d’Etat du groupe des représentants gouvernementaux africains, a accueilli lors d’une réception ses homologues camerounais, congolais, santoméen, angolais, équatoguinéen, burundais et rwandais, ainsi que le ministre marocain de la Culture, occasion d’un échange sur la création de partenariats dans le cadre des politiques publiques.

  Tourné depuis de longues années vers le sud, le SIEL accélère la dynamique panafricaine alors que le Maroc vient de réintégrer les instances de l’Union africaine. « J’ai tenu à convier notre hôte marocain et mes homologues du continent au Salon international du livre et des arts (SILAL), prévu en avril à Libreville », a indiqué le ministre de l’Economie numérique, de la Communication, de la Culture et des Arts.

  Jusqu’au 19 février, une série de conférences permettront d’explorer les territoires créatifs des lettres africaines, un espace devenu multiple et mondialisé où se confrontent élan identitaire, goût des ailleurs et imaginaire diasporique.

  Renaissance du CICIBA, participation prochaine du cinéma gabonais au FESPACO, valorisation des cultures régionales à la télévision, gastronomie des terroirs, QUIFILMA du film amateur, préparation d’un grand salon littéraire : le Gabon culturel est de retour.